Premiers pas sur Helyanwë

Mal'Ganis resta ébahi par la spendeur de l'endroit. Des kilomètres et des kilomètres de terres inhabitées s'offraient à lui. Il était le premier à y avoir mis les pieds et il se régalait déjà de l'air pur qui l'entourait. Comme il faisait chaud, il décida de se mettre à l'aise. Il détacha sa cape et vint pour l'enlever quand sa peau se mis à fumer au soleil. Il poussa un cris démentiel et s'empressa de rattacher sa cape qui le protègeait de l'effet du soleil sur sa peau et pensa:
* Satané soleil! On se souvient bien vite de nos origines quand quelque chose comme cela arrive! *

Il alla se placer au pied du plus grand arbre qu'il voyait pour éviter les rayons du soleil.

Au son des chevaux qui arrivaient, Mal'Ganis se leva d'un bond et se cacha derrière l'arbre où il était. Il regarda les étranges créatures monter un campement. Décidement, une quatrième race existait. Surpris, mais pas au point d'en perdre ses moyens, il se dit:
«Si je désire faire de ces terres mon territoire, je devrai m'imposer tout se suite!»

Voyant l'une de ces créatures mystiques se détacher du groupe, un plan lui vint à l'esprit. Il planifiait la prendre par surprise en se téléportant dans son dos et en lui mettant l'épée à la gorge pour s'en servir comme otage pour obliger le reste du groupe à quitter ce territoire à tout jamais.

Il s'exécuta. Il regarda près de cette femme, en fait, il ne savait pas si c'était une femme, si les femelles de cettes races s'appelaient ainsi, et remarqua qu'un arbre se trouvait non loin derrière elle. Il décida donc de se téléporter dans celui-ci pour avoir un meilleur angle qui lui permetterait de confirmer si son plan fonctionnerait. Il se téléporta dans l'arbre, mais la branche sur laquelle il se tenait maintenant craqua sous son poids, puis elle ceda. Mal'ganis tomba par terre avec la branche. Ça lui prit quelques secondes avant de réaliser qu'il ne devait pas se faire voir. «Trop tard...» pensa-t-il, mais il devint tout de même invisible pour éviter de se faire pourchasser. Cela était idiot, comment pouvait-on pourchasser quelqu'un qui ne s'enfuyait pas? Mais là n'était pas la question. Il resta planté la quelques instant, conscient que son plan venait d'échouer, que l'effet de surprise ne serait plus de son côté.

Mal'Ganis n'en revenait pas. Elle n'avait rien vue et ne se doutait de rien. Elle devait être complètement sote. Il était heureux de constater que, des quatre race qu'il avait rencontré, celle-ci était bien inférieure aux autres. (ah... les pré-jugés...). Il se rendit vite compte que ce qu'il avait à faire serait beaucoup plus facile qu'il le croyait. Enfin, c'est ce qu'il pensait.

Il mit donc son plan à exécution. Il se téléporta non loin de la fée, sorti son épée, lui accota cette dernière au menton et dit d'un aire moqueur: «Booh!». Il profita de l'occasion pour la désabiller du regard. Elle était peut-être d'une race inférieure, mais son apparence physique n'était pas des plus «inférieures», bien loin de là.

Mal'Ganis fut surpris de la rapidité de la fée, mais garda ses moyens en tout temps. Il remarqua que la fée tremblait en apercevant ses canines, il ouvrit donc plus grand sa bouche en faisant le bruit d'un fauve affamée qui voit devant lui un troupeau de gazelles, c'est-à-dire un petit petit soupire de tentation. Après quelques instants, il se téléporta pour se défaire de la lame de son adversaire et apparut dans son dos. Il passa sa main droite à la taille de la fée et de sa main gantelée, il saisit la main de Leila et la tordit pour qu'elle lâche son arme. Il dit ensuite: «Vous jouez à un jeu dangeureux, je vous mets en garde...»

Mal'Ganis ressera son étreinte et dit:«Toi, tu restes ici.»
Il la regarda quelques instant et se mit à sourire et montrant ses dents. Il avait une idée derrière la tête. Il la tira vers lui, il la tenait maintenant bien fermement adossée à lui, approcha ses canines du coup de la jeune fée apétissante, se retint et dit: « On va s'amuser un peu.» Il se téléporta un peu plus loin, près d'un cour d'eau (oups) et lui demanda, sans aucune gêne: « Quel non donne-t-on à cette race dont tu es la première que je vois? »

Il regarda ses ailes quand elle les pointa, il n'avait encore jamais vu de créatures intelligentes portant des ailes, encor emoins des humanoïdes. Quand elle fit son commentaire sur les pouvoirs qu'elles ont, il répondit:
« Le pouvoir de tenter un homme?» en plongeant son regard là où il est interdit de le faire. ayant toujours son étreinte sur elle, il prit l'avant bras de la fée de sa main gauche, et lâcha le poignard de sa main droite pour déchirer une partie de sa robe, seulement pour faire durer le plaisir.

Mal'Ganis fut surpris. Comment pouvait-elle oser le giffler et lui faire face alors qu'elle était à sa merci? Avait-elle complètement perdu la tête? Il ne comprenait pas, il était désiquilibré par cela. Dans sa grande politesse, il demanda: «Qui es-tu pour oser frapper quelqu'un qui ne ferait qu'une bouchée de toi? Ne vois tu pas que si je le voulais, Je pourrais te faire mourrir sous mes yeux!?» D'un geste rapide, il prit son épée et égratigna la joue de la fée, juste assez pour qu'une goutte de sang reste sur son épée. Il la porta ensuite a sa bouche et licha la goutte de sang. Il s'en régalait.

Le bas de la capde de Mal'Ganis était maintenant tout mouillé. Il dut reconnaître que cette fée, dont il ne connaissait toujours pas le nom, était plus puissante que lui. Il y avait toutefois une chose qu'il ne comprenait pas, et il lui demanda:
«Si tu si puissante, pourquoi suis-je toujours en vie? Pourquoi ne me remes-tu pas à ma place comme l'aurait fait n'importe qui d'autre, enfin, n'importe quel vampire?»

Mal'Ganis ne comprenait toujours pas. Cette race avait quelque chose de particulier, elle inspirait la paix. Ou était-ce seulement cette individue? Quel était ce sentiment qui le perturbait? Il n'avait pas envie d'éliminer son adversaire et elle ne semblait pas vouloir l'éliminer non plus, ce n'était pas de la pitié, mais un sentiment que ça ne lui servait à rien de se débarasser d'elle et même au contraire. Dans sa grande scepticité, il se contenta de demander: «Quel est votre nom?»

Mal'Ganis se demandait pourquoi elle souriait à sa question. Cela devait lui faire plaisir de dire son nom? Peu importe, il répondit: «On M'appele Mal'Ganis», mais contrairement à elle, il n'apparut aucune émotion sur son visage.

Face à son commentaire sur le bonheur, Mal'Ganis la regarda drôlement, le prenait-elle pour un enfant?
Quand elle approcha, il recula d'un pas, incertain de ce qu'elle avait en tête. N'écoutant que son courage, il resta là et assuma ce qu'elle allait lui faire, il avait certains remorts de ce qu'il lui avait fait, ce qui le perturba d'autant plus, parce qu'un vampire n'a pas de remorts. Quand elle s'accota sur lui, il la regarda comme si elle venait d'une autre planète. Quand elle s'éloigna, une impulsion lui commanda de la retenir, mais il se retint.
Lorsqu'elle tomba à l'eau, il eut un petit rire moqueur. Après quelques secondes, il s'approcha d'elle et hésitant, comme s'il le faisait contre sa nature, il approcha sa main de Leila et la lui présenta. Il dit ensuite:
«prenez-la, cette occasion ne risque pas d'arriver deux fois»

Mal'Ganis ramena sa main vers. Il était un peu deçu qu'elle ne lui ait pas laissé l'aider. Il se contenta de dire: «Vous n'avez rien à vous faire pardonner».

Mal'Ganis s'exécuta. Il ne craiganit pas qu'elle l'attaque par derrière, de toute façon, il était évident qu'elle disait ça pour ne pas qu'il la voit en train de se changer. Il demanda: « ai-je droit de tricher?»