** Est-ce cela... la fin?**
** Territoire inconnu, moi, simple aventurier en quête de paix d'esprit et de pardon, en respect des règles imposées sur les entrées territoriales, je me prosterne devant toi et te demande heublement hospitalité.**
Le genou gauche à ras le sol, la main droite sur la poitrine, vis-à-vis du coeur, CosmosGalaxy baissa la tête et ferma les yeux. Il attendit... Le doux son du petit vent fut sa seule réponse, mais apparemment, il en fut satisfait. Il se releva et, reprennant son sac sur ses épaules, recommença à marcher. Il s'achemina jusqu'à ce qui ressemblait à un rassemblement d'êtres humains. Ça et là, des paysans bavardaient, des enfants se courraient après. Certaines personnes semblaient heureuses, d'autres tristes. CosmosGalaxy ne sut pas trop comment réagir face à ce spectacle quelque peu impressionnant. Cela faisant plus de sept mois qu'il errait seul, en territoire inconnu, des endroits où toute trace de civilisation avait disparue... Comme à l'habitude, il s'assit, seul, en retrait de la petite population. Il déposa ses affaires sur la terre gazonnée et pris un peu de repos. Longtemps, il avait marché...
Au loin, dans la plaine, les hautes herbes suivaient le filament du vent. Le soleil radieux étendait tous ses chauds rayons sur ce petit coin de terre. La plaine était vierge mis à part aux petits rassemblements d'humains. CosmosGalaxy se rappela alors les troupes ennemies qui avaient envahi son pays, cette scène horrifiante qu'il avait aperçu du fond de la fenêtre de sa cellule... Il entendait encore le son qui ammoncellait l'imminente attaque des forces hostiles... Il eu soudain l'impression de se transporter dans le passé...
Il fut tiré de ses rêveries par un jeune enfant avec un panier contenant des pommes qui vint lui proser de lui acheter sa marchandise. CosmosGalaxy fut d'abord perplexe, mais il se résigna vite et acheta une pomme à l'enfant et, se sentant généreux, offrit le double du prix que le gamin demandait. Celui-ci parti, tout joyeux, rejoindre son groupe de commerçants.
Considérant qu'il s'était suffisament reposé, il reprit toutes ses affaires et recommença à marcher, cette fois-ci, vers les terres vierges de Helyanwë...